La réflexion sur l’entrepreneuriat ne se limite plus à la création d’entreprise ex nihilo : elle inclut aussi l’intrapreneuriat, c’est-à-dire la capacité d’agir en entrepreneur au sein même d’une organisation existante.

Selon Schumpeter (1935), l’entrepreneur est celui qui introduit une innovation et provoque une « destruction créatrice » génératrice de valeur. De leur côté, les travaux de Pinchot (1985) mettent en lumière l’intrapreneur, acteur du changement qui initie de nouveaux projets à l’intérieur des structures établies.

La question centrale est alors de savoir comment cultiver l’esprit entrepreneurial à l’intérieur et à l’extérieur de l’organisation.

Ce dossier cherche notamment à démontrer comment et pourquoi l’entrepreneuriat externe stimule la création de nouvelles activités, favorise la prise de risques et l’exploration de marchés inédits, tandis que l’intrapreneuriat permet de dynamiser les organisations en renforçant l’innovation continue, la flexibilité et l’engagement des collaborateurs.

Il vise à également en évidence que la performance durable repose sur la capacité des organisations à articuler ces deux dynamiques.